miércoles, 16 de junio de 2010


TA NUDITÉ


Ta nudité de velours et ivoire si tendre.

l'obscurité d'une grande fenêtre donne son ombre et cache

ta nudité que aveuglément peut sentir ma touche,

elle est si parfaite dans n'importe quel espace, entre le feu et le soufre

Mais sans yeux je sens seulement le contour de tes lignes

courbes et le delicat parfum féminin de ton dos calme,

comme des gazelles tes jambes se posent avec telle beauté

et au denivellement de ton ventre montant, deux pleines lunes lui brillent.

Mais soudain mon rêve glisse comme une avalanche morbide,

où les desirs d’autrui se croisent. Coquelicot qui m'est ouvert,

humide, et enivrante,

ses pétales me touchent et me trempent avec son arôme.

Et je glisse dans tes entrailles

comme voulant les éclairer toutes,

verticale l'épée forgée s’elance et te déshabille,

et avec ardeur passe et dechire, tes murs mauves

On entend seulement un écho qui ne dit pas assez!

Et des ruisseaux te jaillissent qu’ à mon ventre baignent.

Avec des arômes doux, avec chaleur qui brûle,

un gémissement, sonne et nue tu continues,

et mes rêves passent, débordant des anxiétés,

Maladie noire d'étain.

Personne ne t'a fait heureuse, ni t’a offert des eclats de soixante-neuf, fracas,

et je continue dans ta nudité, ta nudité, que je ne l'ai pas



Poète de lune

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